Il existe un instant presque imperceptible.
Un battement entre ce qui s’efface et ce qui commence.
Ce n’est ni le noir absolu, ni la clarté éclatante.
C’est l’entre-deux. Un seuil.
Et c’est là que naît la phrase :
« Quand la nuit s’efface, la lumière s’éveille. »
Cette ligne n’est pas seulement une description poétique du lever du jour.
Elle porte un mouvement intérieur, un glissement subtil de l’ombre vers la conscience.
La nuit ici représente bien plus que l’absence de soleil.
Elle est métaphore du doute, de la lassitude, de la perte d’élan.
Elle parle de ces moments flous où l’on dérive, sans savoir s’il y a une rive.
Mais la nuit s’efface.
Elle ne se brise pas. Elle se dissout.
Petit à petit. Sans bruit.
Et dans ce vide, quelque chose de lumineux commence à remuer.
La lumière ne surgit pas comme un miracle extérieur.
Elle s’éveille.
Cela signifie qu’elle était déjà là, à l’intérieur, endormie.
Peut-être oubliée, mais jamais disparue.
Ce réveil intérieur est souvent fragile.
Il peut ressembler à un tremblement, à un écho de ce qu’on a été ou rêvé d’être.
Mais il est réel.
Les images glitchées qui accompagnent cette phrase accentuent cette idée.
Elles montrent une réalité perturbée, fragmentée.
Comme si le monde était vu à travers un écran abîmé.
Mais au milieu de cette distorsion, le message passe.
Et peut-être même : il résonne plus fort grâce aux défauts.
Car nos fissures sont des ouvertures.
Elles laissent passer la lumière.
Celle qui ne vient pas pour tout réparer, mais pour accompagner.
Pour nous rappeler que l’on avance, même lentement.
Même en trébuchant.
Ce texte est une invitation à honorer les transitions.
À reconnaître que le passage de l’ombre à la lumière est rarement net.
Souvent, il est trouble, bruyant, imparfait.
Mais il est en mouvement.
Et si vous lisez ces mots en plein doute,
si la nuit semble encore dense autour de vous,
rappelez-vous :
la lumière s’éveille.
Doucement. En vous.
Et ce frisson discret peut devenir une direction.
コメント