Rahab : Foi, données et distorsion

RAHAB // Code, Dust, and Distortion Character

Note : Rahab est un personnage fictif appartenant à l’univers de « Rahab Punkaholic Girls ». Ce texte est une œuvre de fiction inspirée de l’esthétique cyberpunk, de la culture NFT et de la musique underground.


Chapitre 1 : Née du désert, bercée par le doute

Rahab est née dans un pays désertique sans nom, où la poussière recouvre tout : les toits, les lois, les cœurs. La foi y est une colonne vertébrale rigide. Le silence est une vertu. Mais Rahab, dès l’enfance, entend une autre voix que celle du dogme.

« La justice, pour qui ? Et au prix de quoi ? »

Cette question l’obsède. Elle détruit et reconstruit sa foi, forge sa révolte et guide sa double vie.


Chapitre 2 : L’ombre du réseau

À 25 ans, Rahab est une espionne numérique. Une opératrice de l’information. Elle infiltre des systèmes, contourne des IA de sécurité, manipule les flux de données comme d’autres respirent.

Mais chaque fichier, chaque métadonnée, chaque fuite d’information a un prix. Rahab le sait. Elle a vu des villes tomber pour un mauvais octet.

« Il n’y a pas de donnée neutre. Tout est potentiel de pouvoir. »

Sa conscience devient un champ de mines. Et alors qu’elle détruit, elle cherche aussi à créer.


Chapitre 3 : Rahab Punkaholic Girls

Parallèlement, dans un autre monde aussi réel que l’autre, Rahab est la chanteuse principale du groupe Rahab Punkaholic Girls. Une bande de musiciens désaxés, de guitares saturées, de beats chaotiques. Leur style : punk industriel du désert, avec des glitchs digitaux et des cris bibliques.

La voix de Rahab n’est pas douce. Elle est brisée, brute, presque douloureuse. Elle ne chante pas. Elle proclame, elle accuse, elle expie.

« Certains psaumes ne peuvent être chantés que sous forme de cri. »


Chapitre 4 : NFT comme archive de l’âme

Rahab a trouvé dans les NFT un sanctuaire. Un lieu où stocker ce qui ne doit pas être altéré : sa vérité. Elle encode ses morceaux, ses journaux intimes, ses fragments de conscience sur la blockchain.

Ses NFTs ne sont pas des produits. Ce sont des reliques digitales. Des cris figés dans le code.

« La blockchain est une écriture sainte qui ne pardonne pas, mais ne ment jamais. »


Chapitre 5 : Entre croix et circuits

Chrétienne convaincue, Rahab ne suit pas aveuglément. Elle interroge, ré-écrit, doute, prie. Sa foi est active, rugueuse, radicale.

Elle lit la Bible comme un manifeste, pas comme un manuel. Elle hacke les textes comme elle hacke les systèmes. Son Dieu est un interlocuteur, pas un dictateur.

« Croire, c’est refuser la capitulation. »


Chapitre 6 : Une fiction plus réelle que réel

Rahab n’existe pas. Elle est un récit. Une construction. Un symbole. Mais aujourd’hui, où chacun incarne plusieurs identités digitales, où la frontière entre vrai et faux est poreuse, elle est peut-être plus authentique que bien des figures publiques.

Elle parle à celles et ceux qui vivent entre plusieurs mondes. Qui prient sans temple. Qui hurlent sans voix.


Chapitre 7 : La scène comme confession

Sur scène, Rahab devient une prêtresse cyberpunk. Chaque performance est une catharsis. Ses camarades de Rahab Punkaholic Girls déclenchent un orage sonore. Elle, au centre, canalise le tonnerre.

Le public ne danse pas : il assiste, possédé, à un rite post-industriel.


Chapitre 8 : La communauté comme église

Derrière les NFTs, il y a un accès : à des archives, des livestreams secrets, des salons de discussion où les fans partagent théologie, code et théorie de la dissonance.

Posséder un NFT de Rahab, c’est intégrer un réseau mystique, une église à la fois punk et numérique.


Chapitre 9 : Une présence dans le bruit

Rahab ne cherche pas la paix. Elle cherche la vérité. Et cette vérité, elle la trouve parfois dans le larsen, dans l’écho d’une guitare trop forte, dans le bourdonnement du serveur.

« Ma voix est analogique. Mon âme est codée. Ma foi est distribuée. »


Chapitre final : Le cri continue

Quand les amplis s’éteignent, Rahab persiste. Non comme personne, mais comme phénomène. Comme archive sonore d’une époque déchirée.

Elle est le cri de celles et ceux qui ne veulent plus se taire. Et sa voix, bien que fictive, résonne.

« Je suis une histoire. Mais toi, tu m’écoutes. Alors je suis réelle. »


©2025 Rahab Punkaholic Girls Project – Ce personnage est fictif. Toute ressemblance avec des personnes réelles est pure coïncidence.

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